En résidence surveillée depuis le coup d’Etat qui l’a contraint à un repos "forcé" le 30 août dernier, l’ex-président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, est désormais « libre de ses mouvements » et « peut se rendre, s’il le souhaite, à l’étranger ».

L'annonce a été faite mercredi par les nouvelles autorités du pays.

Victime d’un grave AVC en octobre 2018 dont il s’est difficilement remis, Ali Bongo pourra aller se soigner hors du Gabon ou jouir d’une retraite politique bien méritée après 14 ans au pouvoir.

Au cas où le président déchu voudrait « se rendre à l’étranger » pour se soigner ou se reposer, comme l’a suggéré le général Brice Oligui Nguema, il pourrait aller au Maroc.

La famille Bongo et la famille royale marocaine entretiennent depuis des décennies des liens forts d’amitié depuis l’époque de Omar Bongo et Hassan II, respectivement le père d’Ali Bongo et celui de l’actuel roi du Maroc, Mohammed VI.

D’ailleurs, lors de l’accident vasculaire cérébral d’Ali Bongo en Arabie saoudite en 2018, il a été accueilli par « son frère » Mohammed VI pendant plus de trois mois.

Rappelons que le Maroc a été la destination de certains dirigeants africains déchus, comme l’ex-président du Zaïre Mobutu ou celui du Burkina Blaise Campaoré.

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